Lumière sur la communauté – Max

La vie communautaire: coup de cœur inattendu

Max a emménagé au Centre Jacques-Cartier en 2018, lorsqu’il cherchait  un appartement. « Avoir ce logement stable et une certitude d’habiter dans un milieu sain, ça m’a aidé à surmonter ma dépression », constate-t-il aujourd’hui, 5 ans plus tard. Si au début, Max était seulement à la recherche d’un logement, il a découvert, au CJC, un coup de cœur inattendu : la vie communautaire. Avec les années, il a tellement apprécié cet aspect, qu’il se voit bien travailler dans un milieu similaire, un jour.

Un PAAS-Action avec la vie comm’

Ce printemps, Max a fait un PAAS-Action avec la vie communautaire. « Charles, Alyson et Virginie, les médiateurs et médiatrices du CJC, m’ont transmis leur passion et j’ai pu découvrir le travail au sein de la vie communautaire », raconte-t-il. Diagnostiqué avec un trouble du spectre de l’autisme, le travail avec de nombreuses personnes l’épuise. « Mais au CJC c’est plus facile car c’est un “safe space” pour moi, je m’y sens bien et j’ai même hâte de recommencer quand la programmation reprendra. » Dans le cadre de certaines soirées au Dôme, Max est également monté sur scène — ainsi, certain.es l’ont peut-être vu animer le souper de Noël de l’année dernière ou présenter son premier texte sur scène lors d’une des soirées de poésie du collectif Ramen.

« Aujourd’hui, je m’assume et je sais qui je suis. »

S’il s’agissait de sa première présentation de poésie devant une foule, Max se consacre depuis des années à des activités artistiques dans son temps libre. « Je ne me définis pas comme artiste, mais j’adore écrire et dessiner. J’avais déjà une fibre artistique et avec les ateliers de “couleurs du langage” ou le projet BD, le CJC m’a permis, pour la première fois, de l’explorer plus profondément. » Fasciné par les drapeaux et l’histoire, Max écrit des textes dans lesquels se mêlent faits et fiction et crée de nouveaux drapeaux en s’inspirant de ceux existants. Avec toutes ses idées, dessins et cartes des univers fictifs qu’il a créés, il espère, un jour, créer une encyclopédie. Max souhaite continuer sur sa belle lancée : « Aujourd’hui, je m’assume et je sais qui je suis. Et j’espère continuer à m’épanouir ».