Lumière sur la communauté – Karine
Lorsque Karine a emménagé au CJC il y a quatre ans, elle se trouvait en pleine période de bouleversements. Suite à une dépression qui s’est ajoutée à des problèmes de santé croissants, elle a mis fin à ses études de technique de scène et a déménagé à Québec en passant par le programme de réinsertion sociale et d’hébergement temporaire Lauberivière. Quand une travailleuse sociale lui a parlé du CJC et qu’elle a participé à sa première soirée d’information, elle s’est tout de suite sentie à l’aise avec le concept et l’ambiance du centre.
De nature ouverte et participant à de nombreux projets, Karine s’est rapidement intégrée au CJC. En plus de sa participation aux formations de la fibre du Bois, l’atelier BD ou — aujourd’hui encore — à la préparation bénévole des soupers communautaires, Karine s’est engagée à fond dans le volet résidentiel. Lors de son arrivée au CJC, les ateliers d’accueil, aujourd’hui obligatoires pour être résident.e, étaient en train d’être développés. Karine a donc fait partie d’un groupe pour tester volontairement ce processus. De plus, elle a participé au conseil d’administration en tant que représentante des locataires.
Au fil des années, Karine a appris à poser des limites et à chercher de l’aide quand elle en a besoin. Elle apprécie la stabilité apportée par le CJC, qui lui a notamment permis d’avoir un suivi médical et de trouver un médecin de famille. Cela lui laisse l’énergie et le temps de poursuivre son travail et ses intérêts – Karine aime le dodgeball, la peinture des murales et son chat Astral. Cette sécurité lui permet même, pour la première fois depuis longtemps, de réfléchir à son avenir. Ainsi, elle commence doucement à garder les yeux ouverts pour un nouveau logement. « Le CJC est comme un grand frère, qui partage son expérience avec toi et te soutient », conclut Karine.